Caroline et Mikael: un accompagnement basé sur la confiance et l'humour
La relation d’affaires entre le producteur laitier Mikael Breton et son experte-conseil de Sollio & Avantis Agriculture Coopérative, Caroline Jacques, est basée sur la confiance et l’humour. Même si le sujet de la performance de la ferme est très sérieux, il y a toujours de la place pour une (ou deux, ou trois) bonnes jokes.
« C’est parce que Mikael aime vraiment ça, faire des blagues », lance d’emblée Caroline, un sourire en coin. Le principal intéressé acquiesce. « Toi aussi, tu es spontanée et agréable, dit-il, un peu hésitant. En fait, je suis meilleur comme producteur que pour trouver des adjectifs! »
Effectivement, Mikael n’a pas à rougir des performances de son entreprise. En 2022, le jeune homme a pris la relève de la Ferme Vallier, située à Saint-Vallier dans Chaudière-Appalaches au Québec. La ferme s’appelle aujourd’hui Ferme MB Vallier, un nom que Mikael qualifie en riant de « très original ». Après y avoir travaillé pendant deux ans, il a acheté les vaches, le quota et l’équipement. Il est actuellement en location sur le site et c’est l’ancien propriétaire, Marco Bélanger, qui cultive les terres.

Depuis qu’il a repris les rênes de l’entreprise agricole, Mikael a réussi à maintenir plusieurs points de régie et même améliorer les performances du troupeau. Le fait d’être en location limite les investissements qu’il peut faire sur la ferme, mais il a tout de même ajouté des trayeuses et réaménagé un bâtiment existant pour y ajouter des stalles, faisant passer le potentiel de traite à 62 vaches.
« J’ai pris mon 10 kg de quota de la relève, j’en achète chaque mois et je le fais en masse », précise le producteur, visiblement fier. » Il se dit maintenant prêt à passer à 80 kg de quota, soit dix de plus que ce qu’il possède actuellement.
« S’il a d’aussi bonnes performances dans les circonstances, c’est parce qu’il connaissait très bien la ferme avant de l’acheter. C’est un bel exemple de réussite de relève non apparentée, souligne Caroline. C’est motivant de travailler avec un jeune passionné comme Mikael. »
Un accompagnement qui donne des résultats
Caroline Jacques suivait déjà la Ferme Vallier quand Mikael y était employé. C’est à cette époque qu’ils ont commencé à travailler ensemble. « Notre relation d’affaires s’est toutefois cimentée quand il est devenu propriétaire, affirme l’experte-conseil. Aujourd’hui, on se parle plusieurs fois par semaine pour discuter des meilleures stratégies pour améliorer les performances du troupeau. »
Ils se textent, surtout, et s’appellent quand la question est trop complexe. Caroline visite la ferme une fois par mois pour vérifier que tout se passe bien. « Elle vient quand elle s’ennuie! » rigole Mikael, ce qui ne manque pas de faire sourire sa collègue.

Avant chaque visite sur le terrain, Caroline se prépare; elle regarde les chiffres de production, les rations, etc. « D’habitude, j’arrive très tôt le matin sur la ferme », raconte l’experte-conseil. « Pas si tôt que ça, quand même! » renchérit aussitôt Mikael en riant, lui qui se lève aux petites heures pour faire le train.
Pendant que le producteur est parti déjeuner, elle fait le tour de l’étable et prend quelques notes. Mikael revient avec deux bons cafés et ils s’installent ensuite au bureau pour discuter des ajustements à faire.
« La prochaine étape, ce sera de pousser l'accompagnement pour le volet économique, note Caroline. Avec Lactascan, on va voir comment l’entreprise évolue dans le temps et on pourra se comparer aux moyennes régionales. »
Le producteur, lui, s’attend à une seule chose de cet accompagnement: « il faut que ça marche. » Et est-ce que ça fonctionne? « Caroline m’aide vraiment à rester au top », répond-il simplement.
La force du réseau de Sollio Agriculture
Mikael sait qu’avec l’accompagnement de son experte-conseil de Sollio Agriculture, il bénéficie aussi de la force du réseau. « Il y a du monde en végétal et en animal. Et ces deux volets-là sont intimement liés. Un complète l’autre, affirme-t-il. C’est un cercle merveilleux. »
Caroline abonde dans le même sens. « Si j’ai une question spécifique, je peux toujours me tourner vers un collègue qui pourra m’aider à trouver la meilleure solution. »
Mikael bénéficie également du Fonds coopératif d’aide à la relève agricole, ce qui est selon lui un avantage indéniable d'être membre d'une coopérative agricole. En échange d’une aide financière, il doit s’impliquer et participer à des formations. « Ça me déniaise. Je me fais des chums et ça me donne des bonnes idées », soutient-il.
« Chez Sollio Agriculture, on ne fait pas juste vendre des produits. On aide les producteurs à s’améliorer », ajoute Caroline. C’est ce qu'elle et Mikael appellent, à la blague, la #CoopLife.