Chantal Lecavalier : Mettre l’expertise Sollio Agriculture en lumière
Malgré ses 35 ans au service de Sollio Agriculture, Chantal Lecavalier parle toujours aussi passionnément de son métier. Après avoir travaillé à faire connaître la mission de Sollio Agriculture dans l’industrie, elle souhaite désormais que les futures générations découvrent le milieu coopératif, pour qu’elles y trouvent un emploi qui les fascine.
Des bancs d’école au marché du travail
« Ça va faire 34 ans que je travaille ici. Je suis sortie de l’école, et je suis à peu près rentrée chez Sollio sans diplôme universitaire. J’y ai débuté un stage et je ne suis jamais partie! »
Quel est le secret d’une aussi longue carrière ? Chantal n’a aucun doute : c’est bien parce que l’entreprise lui a permis de grandir dans son rôle. À son arrivée, le laboratoire venait tout juste d’ouvrir. D’abord analyste de semences, Chantal se souvient de ses débuts dans un milieu encore dissimulé aux yeux du public.
« Il n’y a pas de cours d’analyse de semence. Tu es formé par un spécialiste puis tu passes les examens. Il y a une vingtaine de laboratoires au Canada. »
Après seulement 3 ans à son poste, Chantal prend le rôle d’analyste senior. Une fois son titre en main, cette dernière est tombée en charge du laboratoire.
« Lors de mes dix premières années, j’ai rapidement dû gérer un budget, des ressources humaines, développer l’offre de service. J’étais motivée, j’aimais mon job, tout était nouveau. D’ailleurs, mon ambition de “jeune qui sort de l’école” était de bâtir le plus gros laboratoire au Québec. Et j’ai réussi au bout de 15 ans ! ».
Les femmes en agriculture
Le monde agricole, comme plusieurs domaines typiquement masculins, n’a pas toujours été tendre envers les femmes.
« Quand j’ai commencé il y a 35 ans, c’était très difficile. Âgée de tout juste 25 ans, j’allais visiter des champs chez les producteurs. Les clients me regardaient comme si j’étais une petite jeune et même le regard des femmes de producteur était très dur. Aujourd’hui, le domaine d’analystes comprend plus de femmes que d’hommes, mais du côté de la gestion, il y a toujours plus d’hommes que de femmes. »
Depuis, les choses évoluent, et Sollio Agriculture compte même une surintendante à l’entrepôt, une première.
Préparer la relève de demain
Après toutes ces années à occuper un poste qui l’a passionné, Chantal souhaite maintenant inspirer la jeunesse à trouver sa place, et surtout, de leur démontrer que l’agriculture est un milieu aux mille facettes.
« Bien sûr, on est en agriculture, mais pour moi le laboratoire, c’est surtout le domaine de la science. Ce n’est pas parce qu’on analyse des céréales que l’on se sent en agriculture. J’ai une jeune employée qui travaillait dans un laboratoire pour produits cutanés, et aujourd’hui, elle est en agriculture. »
Un autre aspect fort de ce milieu? La saisonnalité de l’emploi ! Chantal le souligne : on ne fait jamais la même chose selon les saisons. Le champ d’intérêt évolue tout le temps. C’est un excellent domaine pour les gens qui veulent changer de rythme. C’est très large, et ça vaut pour les différents départements aussi.
« Comptable, agent, service à la clientèle ; quand on affiche des postes, on cherche des gens compétents, et non pas quelqu’un qui vient du domaine nécessairement. Il ne faut pas hésiter à se diriger dans un emploi en agriculture. L’agriculture va toujours exister, il faut nourrir les vaches, les humains. Les gens ont tout à gagner à découvrir notre industrie ! »
J’adore faire des recherches pour l’entreprise, mais j’ai toujours souhaité faire avancer le domaine à l’aide de nos études sur la qualité au niveau du végétal. Je suis d’ailleurs fière de travailler chez Sollio Agriculture, parce que c’est une entreprise qui m’a permis de me développer.