Samuel et Keven: toujours plus performants
Samuel et Keven travaillent ensemble pour que la Ferme Janoel atteigne 2 kg de gras par vache par jour sans rajouter de stalles. L’expert-conseil et le producteur laitier sont convaincus d’y arriver en portant une attention aux détails.
La Ferme Janoel, c’est une ferme laitière en stabulation entravée située à Saint-Arsène dans le Bas-Saint-Laurent. Keven Malenfant a pris la relève de son père en 2013, avec un quota de 42 kg. Plusieurs investissements plus tard, le producteur est fier de partager ses chiffres :
140 kg de quota
90 vaches en lactation
37 litres de lait livrés par vache
1,61 kg de gras produit par vache par jour
2,84 kg de composantes totales livrées par vache par jour
« C’est une entreprise en pleine croissance. La production est au rendez-vous et le quota est toujours fait, même un peu trop des fois », explique l’expert-conseil ruminants pour le Centre de service du Littoral, Samuel Pelletier.
Pour augmenter sa production de 0,39 kg de gras par vache par jour, Keven prévoit construire une rallonge à son étable pour y loger ses taures gestantes et ses vaches taries qui occupent actuellement des stalles. « En libérant cet espace-là pour des vaches en lait, je vais pouvoir tirer le maximum de production dans mes 100 stalles, mentionne le producteur. Ultimement, ça va aussi améliorer la régie pour tout ce qui entoure les vaches taries et préparation vêlage. »

Porter attention aux détails
Samuel est persuadé que Keven va atteindre son objectif. « C’est un producteur très réactif. Quand y’a de quoi qui ne marche pas ou quand il me pose une question, je réponds et il réagit vite. Ça niaise pas. Les ajustements sont faits », souligne l’expert-conseil.

De son côté, Keven sait qu’il peut compter sur Samuel. « Il prend le temps de calculer mes affaires pour être certain que si ça coûte de quoi, ce soit rentable. Et quand il dit que ça va marcher, il s’organise pour que ça marche. »
Le producteur raconte qu’un de ses défis actuels avec l’alimentation est dû au fait qu’il pousse ses refus jusqu’au bout de l’allée où sont les vaches taries. « Ça fait quatre ans que Samuel me dit que ce serait mieux de faire une ration spéciale pour les vaches taries . Je sais qu’il a raison, mais j’attends de faire ma rallonge. Si on fait ça tout de suite, on va dépasser le quota! » lance-t-il en regardant son conseiller. Les deux éclatent de rire.
« C’est vrai que je l’achale souvent avec ça, ajoute Samuel. J’essaye de challenger mes clients et de les motiver à être toujours plus performants en portant attention aux petits détails. »
Une relation basée sur les résultats de production
Quand Keven a pris la relève de la ferme familiale, il n’était pas client de Sollio Agriculture. Ça aura pris cinq ans (et plusieurs visites de Samuel à la ferme), pour qu’il décide de changer de fournisseur.
« J’avais un problème avec mon alimentation que je n’arrivais pas à régler. J’avais demandé à Samuel de calculer la ration même si je n'étais pas son client et ce qu’il m’a conseillé de faire a fonctionné », se souvient le producteur. Ça a été le déclic pour changer.
Aujourd’hui, Keven est un habitué des événements organisés par sa coopérative locale, où il va chercher des idées pour améliorer la performance de la ferme. Il porte même fièrement son chandail Sollio Agriculture offert par Samuel.