Top 5 des tendances en alimentation laitière
L’équipe de Sollio Agriculture est toujours à l’affût des nouveautés en production laitière. Chaque année, les experts décortiquent les études et discutent avec des chercheurs de partout à la recherche des dernières tendances. Ils forment ensuite les experts-conseils pour que ces connaissances se rendent jusqu’à vous, sur le plancher des vaches.
La gestion des données
En 2021, ceux qui réussissent à faire parler les chiffres vont tirer leur épingle du jeu. C’est du moins ce qu’observent les experts chez Sollio Agriculture. À trop accumuler d’informations, on finit par se perdre.
Les logiciels d’alimentation utilisés par les experts-conseils prennent en compte de nombreux paramètres et permettent de démêler tout ça. Par exemple, au lieu de simplement regarder les protéines et les fibres, on peut analyser les acides aminés et les types de gras. Il est ensuite possible de faire de meilleures recommandations.
Les polyphénols
Selon les spécialistes, les antioxydants ont la cote depuis un an dans l’industrie laitière. Nous savons depuis plusieurs années que certains d’entre eux sont bons pour les humains. C’est la même chose pour les ruminants. Ajoutés dans la ration des vaches, les polyphénols servent surtout à renforcer le système immunitaire des animaux juste avant le vêlage.
Donner naissance est un grand stress pour le corps de la vache. Les polyphénols aident à la garder en santé et à s’assurer qu’elle conserve un bon niveau de production.
Plusieurs recherches sont en cours pour mesurer les bienfaits d’en administrer aux veaux. Cela pourrait aider les veaux à demeurer en santé au début de leur vie, le temps qu’ils se construisent un bon système immunitaire.
Les mannan-oligosaccharides (ou les MOS pour les intimes)
Ces sucres complexes sont de plus en plus ajoutés à l’alimentation des veaux pour renforcer leur système digestif. Les ruminants naissent sans système immunitaire. Les MOS leur donnent un coup de pouce, le temps que leurs défenses naturelles se développent.
Les MOS emprisonnent les mauvaises bactéries, comme les coliformes, au lieu de les laisser s’attacher aux parois de l’intestin. Les bactéries se lient au sucre et y restent accrochées jusqu’à la sortie du tube digestif. Ça fait longtemps que c’est utilisé chez les veaux, mais de plus en plus de producteurs les utilisent pour leurs vaches laitières. Ils permettent d’éviter les baisses de production liées aux dysenteries qui surviennent souvent au printemps et à l’automne.
Les blocs de minéraux avec extrait de plantes
En léchant cette nouvelle formule de blocs, les vaches ingèrent des extraits de plantes qui sont assimilés par le sang. Résultat : leurs pores de peau dégagent des substances qui font fuir les mouches. Comme elles sont moins dérangées et vivent moins de stress, les vaches sont en meilleure santé. Les blocs de minéraux sont surtout utilisés dans la production de bœuf pour l’instant, mais les experts envisagent des débouchés du côté laitier.
Un cube pour une ration
L’avantage avec les formules comme Totalveau, c’est que l’alimentation complète du veau entre 0 et 6 mois se retrouve en un seul cube. Il s’agit d’une solution simple pour éviter que les veaux se mettent à trier leur nourriture. Ça peut être économique lorsque les fourrages coûtent cher.
Récemment, plusieurs entreprises ont tenté de réinventer le concept, avec des formules composées de cubes et de paille hachée. Il faut faire attention, car ce n’est plus un aliment complet. Ça augmente les risques de tri et, au bout du compte, les problèmes digestifs.