Mathieu et Philippe: rigueur à la ferme laitière

Rigueur. Voilà ce qui guide l’équipe de la Ferme 7 Terres à Saint-Sévère en Mauricie. Et le copropriétaire de l'entreprise laitière, Philippe Lacerte, ne s’attend à rien de moins de son expert-conseil ruminants chez Novago Coopérative, Mathieu Champagne.

« Je viens souvent sur la ferme ici et, chaque fois, je vois quelqu’un en train de faire du ménage! » lance Mathieu en riant.

Au-delà de la propreté des lieux, cette approche a des avantages sur le plan de l’entretien des bâtiments et des équipements. « Quand tout est clean, tu vois les problèmes avant qu’ils arrivent. Ça nous permet de travailler en prévention. C’est ben rare qu’on se retrouve les culottes à terre avec quelque chose de brisé en pleine fin de semaine », explique Philippe.

Cette rigueur s’applique aussi à tout ce qui touche les 1300 acres en culture, le troupeau de 60 vaches en lait (Holstein, Jersey et Ayrshire) et la production du 78 kilos de quota en traite robotisée.

Quand la ferme fait face à des défis, Philippe sait qu’il peut compter sur son expert-conseil. « Par exemple, l’an passé, on a eu de la misère avec les vêlages », raconte le producteur. « On a décidé de doubler la quantité de maïs ensilage qu’on donnait aux vaches en préparation au vêlage, poursuit Mathieu. J’ai aussi conseillé de passer du Transimil 24 au Transimil 40 pour avoir une alimentation plus protéinée et pour que ce soit plus facile à doser avec les trois races différentes. »

Problème réglé.

« Mathieu arrive toujours sur la ferme super préparé. Quand il dit qu’il va faire quelque chose, il le fait. Il est à son affaire et c’est ça qu’on veut », souligne Philippe.

Deux relèves 

Philippe travaille sur la ferme de ses beaux-parents depuis environ dix ans. Depuis 2018, sa conjointe et lui ont des parts dans l’entreprise familiale.

Mathieu, lui, a terminé ses études en agronomie à l’Université Laval en 2022. Il est lui aussi producteur laitier, ce qui lui fait un beau bagage de connaissances théoriques et d’expérience terrain.

Malgré ça, il se considère chanceux de pouvoir compter sur ses collègues pour assurer un accompagnement à la hauteur des attentes de ses clients.

« Au début, c’est plus difficile. Tu veux tout regarder en même temps, dit-il. Par chance, je peux compter sur la grande expertise de mes collègues comme Jean-François Lemay , avec qui on regarde des affaires plus poussées en robotique. »

L'avantage du réseau Sollio Agriculture

Philippe a bénéficié du Fond coopératif d'aide à la relève agricole. Dans le cadre d’un voyage en Ontario, il a découvert les installations de Sollio Agriculture dans la province. « C’est là que tu réalises que c’est une grosse coopérative, mais que le modèle d’affaire reste toujours basé sur les partenariats et sur la gestion à échelle humaine », soutient-il.

Pour Mathieu et lui, ce modèle offre aux producteurs le meilleur des deux mondes : une coopérative proche des familles agricoles, mais une grosse organisation capable de sécuriser l’approvisionnement en intrants quand les temps sont incertains.

C’est que Sollio Agriculture est en quelque sorte (et à plus grande échelle!) une organisation tout aussi rigoureuse que la Ferme 7 terres.