Du pain sur la planche à la Ferme de recherche
À la ferme de recherche de Sollio Agriculture, rien n’est laissé au hasard. Il faut compter plusieurs années de recherche et de travail sur le terrain, un peu partout au pays, avant qu’un produit se retrouve dans votre champ. L’équipe va même jusqu’à fabriquer certaines variétés « à la main » et à faire du pain. C’est cette attention aux détails et cet esprit d’innovation qui permettent aux producteurs d’améliorer leur rendement.
À la fin de l’été, l’équipe de la ferme de recherche a du pain sur la planche – littéralement. C’est que pour mettre en marché des variétés de céréales performantes, les experts de Sollio Agriculture étudient les moindres détails. Ils vont jusqu’à faire du pain pour tester la qualité boulangère des farines. « Ce ne sont pas tous les blés qui sont panifiables. Si on veut que les producteurs de céréales puissent vendre leur récolte aux meuneries, il faut qu’on développe des cultivars spécialement conçus pour ce marché », explique Roxanne Henrie, professionnelle de recherche pour Sollio Agriculture.
Protocole de sélection
L’agronome sélectionne d’abord les farines les plus susceptibles de donner du bon pain, puis ses collègues se mettent au travail. Dans la cuisine de la ferme de recherche, tout est soigneusement calculé, pesé, mesuré.
Lorsque les pains sortent du four, les experts vérifient leur volume, leur couleur et la présence de bulles d’air. Ils les comparent également avec des pains témoins, reconnus pour leur qualité. « Ces tests nous permettent de connaître à l’avance les chances que les meuneries s’intéressent à telle ou telle farine », ajoute Mme Henrie. Quand on développe des variétés de blé panifiable, on ouvre de nouveaux marchés pour les producteurs. »
En quête de rendement
Le travail de Roxanne Henrie et de ses collègues ne s’arrête évidemment pas à préparer du pain. Sur les parcelles de la ferme de recherche, mais également dans d’autres champs à travers le Canada, ils testent différentes variétés de plantes fourragères et de céréales.
« Ça prend plusieurs années avant de mettre en marché un nouveau cultivar, souligne l’agronome. On doit s’assurer que nos produits sont bien adaptés à leur environnement et qu’ils offrent le meilleur rendement pour le producteur. »